Interview de Charlotte, chargée de relations avec les entreprises à l’Ecole de la Deuxième Chance de Nîmes.
Quand et pourquoi as-tu rejoint l’E2C ?
J’ai rejoint l’E2C il y a quatre ans. J’étais auparavant conseillère à la mission locale. L’Ecole m’a semblé être le dispositif le plus intéressant, le plus souple pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, avec beaucoup de projets à mettre en place.
Que fais-tu concrètement ? Quelles sont tes missions ?
Mon rôle est d’aider les jeunes de l’Ecole à obtenir des stages en entreprises, en lien avec leur projet professionnel. Je fais des visites d’entreprise, j’aide aussi les jeunes à trouver des contrats d’apprentissage, des promesses d’embauche. Après les stages, nous faisons des bilans avec les jeunes et leur entreprise. Je demande aussi aux chefs d’entreprises de venir à l’E2C pour faire des simulations d’entretien d’embauche, etc. C’est un travail très riche, varié.
Quels sont les atouts et les freins pour trouver des stages aux jeunes ?
Nous avons la chance d’avoir de bons stagiaires, et lorsque nous avons de bons retours des entreprises, cela ouvre la porte à d’autres jeunes. C’est un cercle vertueux. Parmi les freins, je dirais que les jeunes n’ont pas toujours envie de se placer sur des secteurs qui, pourtant, recrutent comme celui du bâtiment.
Qu’est ce qui te plait dans ton travail ?
J’aime travailler avec les jeunes, les accompagner, les aider et les faire progresser. Quand un jeune trouve une sortie ou une solution, c’est très positif pour moi.
Que faisais-tu avant de rejoindre l’E2C et quel est ton niveau d’étude ?
J’ai un BAC+4 en Sciences Politiques. Avant, j’ai travaillé dans la restauration et l’hôtellerie en Écosse. Je suis arrivée dans le domaine de l’insertion un peu par hasard, dans un centre de formation.
Quelles sont tes qualités dans le travail ?
Mes qualités sont mon sens de l’humour, ma patience, ma polyvalence. Il faut aussi avoir un certain recul.
Quels sont tes loisirs quand tu ne travaille pas ?
La lecture. Mon dernier coup de cœur littéraire est le témoignage d’une psychologue survivante des camps de concentration : « Le choix d’Édith ».
Quel est ton meilleur souvenir à l’E2C ?
C’est à Séville, lorsque j’ai accompagné des stagiaires partis six semaines en stage en entreprises. C’est un très bon souvenir.
Interview réalisée et article écrit par Alexis Da Silva Soares et Abdelbagui Mahamat Togot.